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Eco-citoyens 06

Les vêtements afficheront bientôt la couleur !

Inscrit dans la loi anti-gaspillage économie circulaire (AGEC) promulguée en février 2020, l’affichage environnemental dans le secteur de l’habillement doit permettre aux consommateurs de disposer d’informations claires sur les produits moins néfastes pour la planète.

L’affichage environnemental, comment et avec qui ?


Dès 2018, la phase préparatoire du projet a permis aux entreprises volontaires (Okaïdi, Décathlon…) de consulter et d'utiliser la base de données Impacts développée par l’ADEME afin d’expérimenter les méthodes de calcul de l’impact environnemental. Aujourd’hui, l’ADEME poursuit son travail de conseil en apportant son expertise et sa méthodologie aux entreprises qu’elle accompagne. Okaïdi, marque de vêtements pour enfants membre du groupe Ïdkids a notamment bénéficié de cet accompagnement. Une expérience déterminante qui lui permet d’être précurseur dans cette démarche.

En quoi cela consiste ?

Concrètement il s’agit de donner une note allant de A (pour les vêtements qui ont le moins d’impact environnemental) à E (pour ceux qui en ont le plus). Cette note s’appuie sur une grille d’analyse complète du cycle de vie (de la production de la matière première au recyclage, en passant par le transport) et compte 9 critères d’évaluation (émissions de gaz à effet de serre, impact sur les ressources énergétiques, impact sur les ressources minérales, consommation d'eau, toxicité aquatique, eutrophisation, acidité dans l'eau, pollution photochimique et impact sur la biodiversité). Okaïdi, engagée dans cette démarche depuis 2016 propose aujourd’hui 450 références (sur 2000) comportant une note dont les détails sont accessibles en ligne.

Et la suite ?

En février 2020, 70 entreprises du secteur se sont réunies autour du ministère de la transition écologique et de l'ADEME pour améliorer le référentiel, et faire le lien avec un projet européen sur l'empreinte environnementale des textiles. A terme, l’affichage qui repose actuellement sur la base du volontariat pourrait être rendu obligatoire, y compris à l'échelle européenne. « Plus nous serons nombreux à indiquer l’impact environnemental de nos produits, plus il sera simple pour le consommateur de faire des choix éclairés et responsables. C’est toute la filière qui en sortira grandie au bénéfice de la planète », rappelle Séverine Mareels, directrice RSE et qualité au sein du groupe Ïdkids.  

1,2 milliard de tonnes

les émissions annuelles de GES du secteur de la mode.

4 % 

de l'eau potable dans le monde est utilisée pour produire les vêtements.

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