L'étalement des villes et des infrastructures s’accélère. Et, avec lui, l'artificialisation des sols naturels qui a des répercussions directes sur la qualité de vie, la biodiversité et l’environnement. Pour enrayer ce phénomène, l’ADEME se mobilise pour inciter les territoires à privilégier la reconversion des friches.
A l’occasion des Journées techniques « Reconvertir les friches polluées » qu’elle a organisées en septembre 2020, l’Agence a dévoilé « Bénéfriches ». Cet outil d’aide à la décision permet de quantifier très rapidement les bénéfices d’un projet d’aménagement de friche, afin d’orienter le choix des collectivités et contribuer ainsi à l’objectif de « zéro artificialisation nette » du Plan Biodiversité. Mais l’accompagnement de l’ADEME est aussi financier : après avoir soutenu 6 projets en 2020 à hauteur de 3,356 M€, elle a lancé le 6 novembre 2020 la 11e édition de son appel à projets dédié à la reconversion des friches. Une action qui s'inscrit dans le plan de relance de 40 millions d'euros et qui sera poursuivi en 2021 dans le cadre du fonds friches.
40 M€
gérés par l'ADEME en 2021 et 2022 dans le cadre du plan de relance pour soutenir des projets de reconversion de friches polluées
20 000 ha
d'espaces naturels artificialisés chaque année soit 4 terrains de foot par heure
L'artificialisation des sols augmente presque 4 fois plus
que la population